Le 8 octobre 1799, Napoleon Bonaparte débarqua sur la plage de Saint-Raphael, près de Fréjus. De là jusqu'à Paris, le voyage de Napoleon fut une longue ovation: on acclamait le général prestigieux dont la France entière attendait la victoire et la paix. En même temps une seconde coalition avait été formée par l'Angleterre, l'Autriche et la Russie contre la France. La guerre, commencée par des succès, devint bientôt désastreuse pour l'armée Française.
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| Napoléon 1er consul |
L'Autriche fut victorieuse en Italie, d'où nos armée furent chassées. Les frontières furent menacée. Heureusement, une armée Anglaise, qui avait débarqué sur les côtes de Hollande, fut Battue à Bergen. Et
Masséna, qui en Suisse, veillait sur la frontière de l'est, battit, à Zurich, une armée Russe qui avait pénétré jusque-là. A Paris, Napoléon Bonaparte ne pensait qu'à se rendre maître de la France. Il voyait avec plaisir les erreurs commises par le Directoire et par les assemblée. Il se rapprochât de
Sieyes, nommé directeur au mois de mai 1799 et de
Talleyrand politicien d’expérience. Sieyes était résolu à renverser le gouvernement, pour donner à la France une nouvelle constitution, et pour cette opération, il avait besoin de l'appui de l'armée. Le 18 brumaire ( 9 novembre 1799 ), Napoléon dispersa par la force le conseil des anciens et celui des cinq-cents, renversa le Directoire, et installa un nouveau gouvernement violant ainsi la première et la plus respectable des lois d'un pays, c'est-à-dire sa constitution. S'il n'en fut pas le seule exécuteur, Napoléon Bonaparte en fut le principal, pour ne pas dire le seule bénéficiaire.
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| Napoléon franchit les Alpes |
Le 20 brumaire (11 novembre 1799 ), Le consulat : le pouvoir exécutif appartient à trois consuls: Bonaparte, Sieyes,
Ducos, dont le premier avait à peu près tous les droits d'un souverain, et le pouvoir législatif à quatre assemblées dont la plus importante était le sénat conservateur, ainsi le pouvoir législatif devenait plus faible que le pouvoir exécutif. Napoléon Bonaparte prit le titre de premier consul. Un des premiers actes du Napoléon Bonaparte consulat fut de demander la paix aux puissances coalisées contre la France. Mais les coalisés ne voulurent pas traiter avec le premier consul: celui-ci leurs fit la guerre. Il donne à
Moreau le commandement d'une armée qui doit marcher sur Vienne par la vallée du danube. Napoléon, lui-même, prend le commandement d'une armée, et se rend en Italie, ou il est vainqueur à Marengo en juin 1800. Moreau, Vainqueur dans plusieurs combats, gagne la bataille de Hohenlinden, qui lui ouvre la route de Vienne. L'Autriche signe alors la paix de Lunéville, on revient aux conditions de la paix de Campo-Formio ( février 1801 ). Encore une fois l'Angleterre restait seule en armes. Comme la guerre lui avait coûté très cher, et que sa dette s'était accrue énormément, elle consentit à traiter la paix à Amiens ( mars 1802 ).
Le premier consul crut alors que les guerres de la révolution étaient terminées. Napoléon restaura le culte catholique, que la révolution avait détruit, mais il fit signer au Pape un traité appelé Concordat. Par ce Traité le gouvernement Français prit toutes les précautions nécessaires pour que l'église obéit aux loi de l'état. Il se réserva le droit de nommer les évêques, auxquels le Pape donnait ensuite l'institution canonique. Bonaparte fonda l'ordre de la Légion d'Honneur pour récompenser les services civils ou militaires, et l'Université qu'il chargea de donner l'enseignement national. Il acheva d'organiser l'administration des départements, celle de la justice et des finances. Malheureusement la France ne regrettait pas assez les libertés politiques, que Napoléon lui enlevait, et le pays était retombé sous le gouvernement absolu d'un seule homme. Les ennemis du premier consul lui rendirent service en faisant des complot et en essayant de l'assassiner...
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